Des bâtiments trop grands, des espaces trop hauts, des plafonds trop bas, des constructions qui semblent inappropriées pour accueillir l’attirail technique actuel. Aujourd’hui, nombre de ces réalisations issues de l’architecture du XXème siècle sont désaffectées ou obsolètes, et constituent un patrimoine qui nécessite une prise de position, une intervention voire une planification. 

Entre « table rase » rédemptrice et conservatisme inquiet, il y a toujours une action médiane, moins visible, qui questionne l’existant sans jugement préétabli et sans inhibitions. Il s’agit d’une attitude qui s’intéresse plus aux liaisons, aux résonnances entre les choses qu’au projet solitaire et qui considère le contexte comme fondateur du projet. L’atelier propose de découvrir les potentialités urbaines, architecturales, environnementales et sociétales de la reconversion. 

Répondant à des préoccupations écologiques et en tenant compte des moyens économiques limités, l’atelier considère qu’une reconfiguration des usages et un réemploi des matériaux peuvent fournir de nouvelles dynamiques et possibilités. Il propose de travailler dans des situations réelles (bâtiments abandonnés, sous utilisés, inadaptés), dans des contextes spécifiques (urbain, péri-urbain,…), avec des programmes à définir.